Le bureau d'études souligne que pour la première fois en trois ans, le débat sur la tension de l'offre fait son retour, avec la chute de la production en Libye et au Venezuela et la perspective de l'embargo sur l'Iran. Il en résulte des perspectives de résultats nettement accrues pour les entreprises du secteur, mais un impact faible sur les valorisations. Barclays pense que les excès de liquidités seront davantage consacrés au service de la dette et à la rémunération des actionnaires qu'à l'investissement dans de nouvelles capacités.


Les nouvelles astimations de Barclays jusqu'en 2022

Concernant Total, ce nouveau scénario se traduit par un objectif de cours relevé de 65 à 66 euros. Le bureau d'études conserve une recommandation positive (surpondérer) sur la major française. 2018 est une année importante pour le groupe, qui intègre ses acquisitions et va faire gonfler ses gains grâce aux projets internes, notamment au Moyen-Orient. Total a confirmé le maintien d'une discipline financière stricte, tout en rachetant des actions au-delà de la simple neutralisation de son dividende en titres. Si le rythme actuel se confirme, le groupe affichera un retour de cash offrant un rendement de 6%, au-delà de ceux de BP et de Shell. Barclays ne voit pas la tendance positive actuelle changer ces trois prochaines années.