Total, Novatek et les autres actionnaires du projet ont approuvé la décision finale d'investissement (FID) d'Arctic LNG 2, un développement majeur de gaz naturel liquéfié (GNL) situé sur la péninsule de Gydan en Russie. Le projet aura une capacité de production de 19,8 millions de tonnes par an (Mtpa) et le premier cargo de GNL d'Arctic LNG 2 est attendu pour 2023. Les deuxième et troisième trains démarreront respectivement en 2024 et 2026.

Total détient une participation directe de 10% dans Arctic LNG 2 aux côtés de Novatek (60%), CNOOC (10 %), CNPC (10 %) et d'un consortium Mitsui-Jogmec, Japan Arctic LNG (10 %).

Total possède également une participation indirecte de 11,6 % dans le projet via les 19,4 % que le groupe détient dans le capital de Novatek, sa participation économique globale dans le projet s'élève ainsi à 21,6%.

"Ce projet s'appuie sur le succès de Yamal LNG et permettra de fournir du GNL de manière compétitive aux marchés d'ici quatre ans ", a déclaré Patrick Pouyanné, Président-directeur général de Total. " Arctic LNG 2 complète notre portefeuille en croissance de projets GNL compétitifs, fondés sur des ressources géantes à bas coûts de production et destinées principalement aux marchés asiatiques."

Le projet bénéficie de coûts amont très faibles par le développement des ressources géantes du gisement à terre de gaz à condensats d'Utrenneye.

L'installation de trois plates-formes gravitaires (gravity-based structures) en béton dans le golfe de l'Ob qui accueilleront chacune un train de liquéfaction d'une capacité de 6,6 Mtpa va permettre des réductions de coûts significatives (supérieures à 30% par tonne de GNL) par rapport à Yamal LNG.

La proximité de Yamal LNG permettra aussi à Arctic LNG 2 de bénéficier de synergies avec les infrastructures existantes mais aussi de synergies logistiques.

Le transport de la production d'Arctic LNG 2 vers les marchés internationaux sera assuré par une flotte de méthaniers brise-glaces qui pourront utiliser la route du Nord ainsi que le terminal de transbordement du Kamchatka pour les cargaisons à destination de l'Asie et le terminal de transbordement proche de Mourmansk pour les cargaisons destinées à l'Europe.