Yemen LNG : rappel de la situation

  • Le site de Balhaf est opéré par la société Yémen LNG dont Total est actionnaire à hauteur de 39.6% aux côtés de la société américaine Hunt (17.2%), des sociétés coréennes (21.4% répartis entre SK, Hyundai et Kogas) et de deux sociétés publiques Yéménites (YGC et GASSP 21.7%). Total ne détient donc pas le contrôle de la société Yémen LNG et n'agit pas directement sur le site de Balhaf géré par Yémen LNG, mais indirectement en tant qu'actionnaire ou au travers de personnel détaché dans la société.
  • Total n'a plus de personnel expatrié au Yémen depuis 2015.
  • Les actions de Total, menées depuis 2015 en tant qu'actionnaire de Yémen LNG, ont uniquement visé à (i) s'assurer de la sécurité du personnel local (ii) s'assurer de la préservation du site de Balhaf afin de pouvoir redémarrer la production de GNL une fois la paix revenue au Yémen.
  • Total a été informé en avril 2017 par Yémen LNG de la réquisition, par les autorités internationalement reconnues du Yémen, d'une partie des installations du site de Balhaf, de fait non utilisées, au bénéfice des forces de la coalition soutenant ces autorités.
  • Yémen LNG s'est conformé à l'injonction des autorités du Yémen. Deux périmètres ont ainsi été établis avec des séparations physiques et des accès distincts. La responsabilité et la gestion de la partie réquisitionnée ont été intégralement transférées aux forces de la coalition.
  • Total ne dispose d'aucune information spécifique quant à l'usage fait par la coalition de la partie réquisitionnée.
  • Depuis 2015, ni Yémen LNG, ni Total n'ont retiré de bénéfice, compensation ou avantage d'aucune nature liée à cette situation.
  • Au contraire, depuis 2015, Total comme les autres actionnaires étrangers ont continué à financer Yémen LNG, à perte, afin d'assurer la préservation du site et de maintenir la fourniture d'électricité et de l'eau aux populations locales. L'usine de Balhaf a pu ainsi demeurer en bon état.
  • Total constate que la situation sécuritaire et politique tant au niveau national qu'au niveau local ne permettent pas de garantir aujourd'hui un redémarrage en sécurité du site. Les dommages causés en juin 2019 au pipeline de YLNG en témoignent. Total espère bien sûr que les conditions seront à nouveau remplies dans le futur pour pouvoir redémarrer la production de GNL qui contribuera aux revenus de l'Etat du Yémen.

La Sté Total SA a publié ce contenu, le 07 novembre 2019, et est seule responsable des informations qui y sont renfermées.
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