Le bénéfice d'exploitation du premier constructeur automobile nippon est de 682,6 milliards de yens (5,27 milliards d'euros) sur la période avril-juin contre 574,3 milliards un an plus tôt. Le consensus Thomson Reuters I/B/E/S le donnait à 638,74 milliards de yens.

Toyota confirme sa pérvision d'un bénéfice annuel en baisse de 4,2% à 2.300 milliards de yens, estimant qu'un yen plus fort compensera en partie les retombées des réductions de coûts et des ventes record au niveau mondial.

Les ventes ont augmenté de 1% à 2,6 millions de véhicules durant le trimestre, avec un gain de 8,5% en Asie.

Sur l'ensemble du premier semestre 2018, la demande portée sur la nouvelle Camry a permis une hausse des ventes de 5,4% en Chine, tandis qu'en Thaïlande les ventes se sont envolées de 26%. Cela a permis une hausse de 40,2% du bénéfice en Asie au premier trimestre.

En Amérique du Nord, les ventes ont progressé de 3,2%, les Tacoma et Tundra ayant surfé sur une demande de pickups en pleine expansion, toutefois le bénéfice a chuté de 29%, conséquence des offres promotionnelles.

Les ventes ont fléchi de 6,3% au Japon mais le bénéfice a augmenté de 24% grâce aux réductions de coûts et à l'augmentation du nombre de véhicules montés au Japon et exportés ensuite.

Toyota, qui vend plus de voitures aux Etats-Unis que tout autre constructeur nippon, produit localement la moitié environ de tous les véhicules qui y sont vendus. Il importe le reste essentiellement du Japon, du Canada et du Mexique.

Honda et Nissan Motor produisent plus localement que Toyota, avec des pourcentages de 75% et 60% respectivement.

(Naomi Tajitsu; Wilfrid Exbrayat pour le service français)

Valeurs citées dans l'article : Honda Motor Co Ltd, Nissan Motor Co Ltd, Toyota Motor Corp