New York (awp/afp) - La plateforme Uber bondissait de plus de 33% à Wall Street jeudi après l'annonce de son patron que le pire de la crise était passé dans les zones touchées en premier par le coronavirus.

"Dans certaines de nos activités nous voyons déjà ce que nous pensons être le pire de l'impact derrière nous et le début d'une reprise", a déclaré Dara Khosrowshahi, lors d'une conférence téléphonique avec des analystes.

"Les trajets avaient chuté de jusqu'à 45% à Hong Kong par exemple (...) mais le plongeon n'est plus que de 30% maintenant", a-t-il souligné.

A la Bourse de New York, le titre Uber gagnait 33% à 19,73 dollars vers 16H20 GMT. Il avait perdu 64% entre mi-février, quand la pandémie de coronavirus a commencé à vraiment affecter les marchés américains, et la clôture mercredi.

"Hong Kong était l'une des premières villes où nous sommes présents à être touchées (par le nouveau coronavirus) et c'est l'une de premières à se redresser. Si la situation de Hong Kong se reproduit à travers le monde, on va bien s'en sortir", a avancé le patron d'Uber.

Il a toutefois reconnu que les mesures de confinement imposées plus récemment, dans des villes comme Seattle, avaient conduit à une baisse des courses allant de 60% à 70% par rapport à l'an passé.

M. Khosrowshahi a aussi affirmé pendant la conférence que le groupe était "bien positionné pour faire face à la crise" avec notamment "d'amples liquidités", dont "environ 10 milliards de dollars en espèces fin février".

"Nous avons une structure de coûts très variables, une présence mondiale, diverses activités qui nous apportent de la diversité et différents exemples sur la rapidité à laquelle les activités peuvent rebondir après un choc comme celui que l'on traverse", a assuré le patron d'Uber.

La plateforme de mise en relation entre chauffeurs et particuliers a déjà promis qu'elle indemniserait les conducteurs travaillant pour son service pendant 14 jours s'ils sont affectés par le nouveau coronavirus ou obligés de se mettre en quarantaine.

afp/rp