(Cercle Finance) - Une semaine après la publication de ses résultats, Ubisoft continue à flamber en Bourse. Le titre de l'éditeur de jeux vidéos gagne 5,9% ce mardi et signe la plus forte hausse du marché SRD alors que les analystes s'interrogent sur l'avenir du groupe.
Plusieurs scénarios sont envisagés. Des rumeurs ont fait état d'un possible rachat du groupe français par son homologue américain Electronic Art. Ce dernier détient déjà 15,4% du capital du groupe français. Toutefois, un analyste de la place de Paris contacté par Cercle Finance se dit 'personnellement peu convaincu par cette hypothèse même si Electronic Art en aurait les moyens'. Ce dernier souligne que 'ce scénario aurait été envisageable lorsque le titre valait près de 20 euros'.
Le regain spéculatif pourrait également s'expliquer par l'attente d'une acquisition aux Etats-Unis. Un broker parisien souligne que 'la faiblesse du dollar plaide d'avantage en faveur du scénario d'une nouvelle acquisition aux Etats-Unis'. L'analyste ajoute que 'la cible pourrait être une société de moyenne voire de plus grosse capitalisation'.
En outre, rappelons qu'Ubisoft a récemment cédé sa participation de 18,89% dans le concepteur de jeux pour téléphones portables Gameloft, sur la base d'un prix de 6,08 euros l'action. Selon les professionnels, la sortie du capital de Gameloft a permis à Ubisoft de se constituer une réserve de cash en vue de la possible acquisition d'un studio.
Depuis le 1er janvier, le titre Ubisoft s'est envolé de 94% et décroche ainsi la meilleure progression des valeurs du marché SRD.
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Ubisoft Entertainment figure parmi les leaders mondiaux du développement et de l'édition de jeux vidéo interactifs destinés aux consoles, aux PC, aux smartphones et aux tablettes. Le CA par activité se répartit comme suit :
- distribution de jeux vidéo (57,5%) ;
- édition et production de jeux vidéo (42,5%).
Le CA par source de revenus se ventile entre ventes de jeux vidéo en ligne (86,3%), de boîtes de jeux vidéo (7,6%), de services (4,7% ; notamment services de livraison digitale ou physique de contenus, services de mises à jour, de correction, d'amélioration et de maintenance) et de licences (1,4%).