"Toute entreprise doit mener des réflexions, mais cela n'a pas grand sens d'envisager des fusions au niveau du groupe à l'heure actuelle. Cela paralyse les entreprises pendant des années", a dit Axel Weber, cité par le journal Tages-Anzeiger, en réponse à une question spécifique sur Deutsche Bank.

"UBS est bien plus forte aujourd'hui qu'avant la crise financière mais la combiner avec une autre banque, quelle qu'elle soit, serait prématuré pour le moment. Nous voulons croître d'abord de manière organique et nous devons assurément être capable de marcher avant de vouloir courir", ajoute le président du conseil d'administration de la banque suisse.

Son homologue chez Deutsche Bank, Paul Achleitner, a pour sa part assuré, dans un entretien publié dimanche par le Frankfurter Allgemeine Sonntagzeitung, que la première banque d'Allemagne n'avait pas besoin d'aide ni de fusion malgré ses difficultés.

(Michael Shields; Bertrand Boucey pour le service français, édité par Jean-Michel Bélot)

Valeurs citées dans l'article : Deutsche Bank, UBS Group