Zurich (awp) - Le risque de bulle immobilière a augmenté dans le contexte de la pandémie, selon l'analyse de la banque UBS. La situation devrait toutefois s'apaiser d'ici 2021, selon les prévisions des économistes publiées jeudi.

L'indice UBS a fortement progressé au deuxième trimestre, à 1,52 points, contre 1,30 points au premier. Cela s'explique par l'enchérissement des logements à l'achat, les prix ayant grimpé de près de 4% par rapport à la même période un an plus tôt, soit la plus forte hausse depuis 2013.

Une hausse à relativiser toutefois, dans la mesure où elle est liée au choc à court terme de la pandémie. La crise a ainsi accentué les déséquilibres sur le marché immobilier.

"Les augmentations de prix comme on les constate actuellement ne sont pas soutenables, étant donné la baisse des revenus des ménages", préviennent toutefois les économistes d'UBS.

Ils s'attendent néanmoins à ce que d'ici 2021, l'indice revienne à son niveau d'avant la pandémie et ce, même si les prix sur le marché du logement en propriété ne diminuent pas.

Les régions à risques demeurent inchangées, les déséquilibres les plus importants étant observés autour du lac de Zurich, à Lausanne et à Bâle.

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