Dans le cadre son plan stratégique, baptisé Team 23, Unicredit a indiqué viser 19,3 milliards d’euros de revenus en 2023, ce qui représente une croissance annuelle moyenne de 0,8% depuis 2018. A cet horizon, les coûts sont attendus à 10,2 milliards d’euros, en recul annuel moyen de 0,2%. Cette réduction sera rendue possible par la suppression de 8 000 postes et la fermeture de 500 agences pour un coût de 1,4 milliard d’euros, qui sera enregistré en 2019 et en 2020.

En conséquence, le bénéfice net ajusté est attendu à 4,3 milliards d'euros en 2020 et à 5 milliards d'euros en 2023.

Ses prévisions sont basées sur un taux Euribor à trois mois de – 50 points de base entre 2019 et 2022 et de -40 points de base en 2023.

La banque italienne prévoit de faire passer ses créances douteuses non stratégiques sous les 9 milliards d'euros d'ici la fin de l'année et sous les 5 milliards d'euros d'ici un an.

S'agissant de la rémunération de ses actionnaires, Unicredit compte distribuer 40% de son bénéfice net entre 2020 et 2022 puis 50% en 2023, sous la forme de dividende et de rachat d'actions. D'ici 2023, la banque italienne devrait ainsi avoir distribué 8 milliards d'euros, dont 2 milliards via des rachats d'actions.

Si le taux distribution était prévu à 20% au titre de 2019, il sera finalement de 40%, a précisé la banque.

Sur la durée du plan, l'établissement financier vise une rentabilité des fonds propres tangibles d'au moins 8%. Le ratio de fonds propres durs est lui attendu chaque année, entre 200 et 250 points de base au-dessus des exigences réglementaires.