Personne n'était disponible dans l'immédiat chez Rothschild.

Le quotidien italien MF a rapporté vendredi, sans citer de sources, que des négociations entre les deux banques en vue d'une éventuelle fusion ou acquisition se poursuivaient.

Le journal ajoute qu'UniCredit travaille avec des consultants réputés, dont Daniel Bouton de Rothschild, ancien président de la Société générale, qui a démissionné en 2009 à la suite de l'affaire Kerviel après avoir dirigé la banque pendant dix ans.

L'administrateur délégué d'UniCredit, Jean-Pierre Mustier, est également un ancien dirigeant de la SocGen et sa nomination à la tête de la banque italienne en 2016 a relancé les spéculations autour d'un rapprochement entre les deux établissements.

En juin, le Financial Times a rapporté qu'UniCredit envisageait une fusion avec sa rivale française tout en ajoutant que l'instabilité politique en Italie avait retardé le projet.

Interrogé en août sur d'éventuels projets d'acquisitions, Jean-Pierre Mustier a dit que le plan stratégique de la banque jusqu'en 2019 était focalisé sur la croissance organique mais que le prochain plan pourrait inclure la croissance externe.

"L'Europe a besoin de banques paneuropéennes fortes et nous avons l'intention d'être un gagnant paneuropéen", a-t-il dit.

Vers 12h00 GMT, l'action SocGen prend 1,3% et UniCredit 1,1% tandis que l'indice bancaire européen, orienté en hausse depuis l'ouverture des marchés en Europe, progresse de 0,4%.

(Paola Arosio et Stephen Jewkes, Juliette Rouillon pour le service français, édité par Bertrand Boucey)

Valeurs citées dans l'article : Société Générale, UniCredit SpA