Plusieurs autres investisseurs de premier plan ont déjà dit qu'ils voteraient contre ce projet lors de l'assemblée générale du géant des produits de grande consommation le 26 octobre prochain.

RLAM, qui dit détenir 0,7% du capital d'Unilever, a déclaré qu'en cas d'adoption de la résolution sur ce projet de transfert, cela constituerait une vente forcée de ses titres.

"Unilever est peut-être capable de convaincre les actionnaires européens que ce transfert fait sens pour l'entreprise et pour eux en tant qu'investisseur de long terme, mais il est difficile pour un investisseur britannique de percevoir une incitation à voter pour", a dit Mike Fox, responsable des investissements durables chez RLAM.

Les actionnaires hostiles à ce transfert ont deux inquiétudes majeures. Ils redoutent que certains investisseurs britanniques soient contraints de vendre leurs titres si l'action Unilever n'est plus cotée sur le FTSE 100, l'indice phare de la Bourse de Londres. Ils s'interrogent aussi sur la fiscalité s'appliquant aux dividendes néerlandais.

Unilever présente ce transfert comme un moyen de simplifier sa structure et d'améliorer son efficacité.

(Simon Jessop; Bertrand Boucey pour le service français, édité par Benoît Van Overstraeten)

Valeurs citées dans l'article : Unilever (NL), FTSE 100 Index, Unilever