La Haye (awp/afp) - Le néerlandais Unilever a signé un accord avec The Coca-Cola Company, maison mère de la marque américaine de soda, et sa société d'embouteillage Coca-Cola FEMSA, pour la vente de sa marque latino-américaine de boissons au soja AdeS pour 575 millions de dollars (515 M d'euros).

"Cette vente est une étape dans la réorganisation de notre portefeuille de produits en Amérique latine en vue d'offrir une croissance durable à Unilever", a déclaré Miguel Kozuszok, vice-président exécutif du géant de l'agroalimentaire et des cosmétiques Unilever en Amérique latine, cité mercredi dans un communiqué du groupe.

"AdeS est une marque emblématique et nous pensons que son potentiel sera totalement réalisé par le système Coca-Cola", a-t-il ajouté.

Avec ces boissons au soja actuellement vendues dans dix pays d'Amérique latine, du Mexique à l'Argentine, Coca-Cola souhaite "fournir un choix grandissant de produits", selon le président de la section Amérique latine du géant des sodas Brian Smith.

Cette vente "continue les partenariats prospères de joint-ventures avec nos partenaires d'embouteillages latino-américains et apporte plus d'offres novatrices à nos marchés", a-t-il poursuivi.

"Nous voulons tirer profit de la position dominante de la marque AdeS", a souligné le directeur exécutif de Coca-Cola FEMSA, John Santa Maria, "pour créer de la valeur et davantage d'innovation dans cette nouvelle plateforme de boissons".

Fondé en 1930, Unilever commercialise notamment les thés Lipton, les soupes Knorr, l'huile d'olive Bertolli et les déodorants Rexona et touche ainsi 2 milliards de consommateurs chaque jour dans 190 pays. Il emploie plus de 169.000 personnes à travers le monde.

Le géant néerlandais a réalisé en 2015 un chiffre d'affaires de 53,27 milliards d'euros, avec un bénéfice net de 4,91 milliards en baisse de 5%, évoquant en janvier une année "difficile" avec notamment un ralentissement économique mondial et la volatilité du prix des matières premières.

Le chiffre d'affaires d'Unilever a baissé de 2% au premier trimestre 2016 à 12,5 milliards d'euros, plombé par des taux de change peu favorables.

afp/rp