Mississagua, July 04, 2011

Les résultats d’un sondage dénotent un intérêt croissant pour les marchés émergents et un certain malaise par rapport aux politiques fédérales.

Selon l’avis des propriétaires et décisionnaires de petites et moyennes entreprises (PME) du Canada, les exportateurs du pays devraient s’inquiéter de l’évolution de la dette nationale des États-Unis et commencer à cibler d’autres marchés.

Selon un sondage trimestriel réalisé par la firme Angus Reid pour le compte d’UPS Canada, 85 % des PME sont préoccupées par la hausse de la dette américaine, et 60 % des répondants croient que les exportateurs ne devraient pas tarder avant d’envisager d’autres avenues.

Ces résultats font suite aux récentes prévisions publiées par Exportation et développement Canada (EDC) qui soutient que les exportations canadiennes pourraient retrouver dès 2012 les niveaux enregistrés avant la récession, et que les marchés émergents pourraient représenter 50 % des exportations canadiennes d’ici 2025.

« De nombreuses entreprises songent de plus en plus aux avantages de diversifier leurs exportations de façon à trouver un juste équilibre entre le marché américain et les autres marchés stratégiques mondiaux », a affirmé Mike Tierney, président d’UPS Canada. « Les économistes et la Banque du Canada préconisent depuis longtemps la diversification des exportations canadiennes et les PME commencent maintenant à en tenir compte. »

En plus des pays du BRIC, les PME considèrent aussi la Corée et le Mexique comme des marchés attrayants; elles en négligent par contre d’autres qui présentent un grand potentiel, notamment la Turquie, l’Indonésie et les Philippines.

Bon nombre de PME croient que le gouvernement fédéral devrait revoir ses stratégies pour inciter davantage les entreprises à se tailler une place au sein du marché international. En effet, 59 % des répondants sont d’avis que le gouvernement n’investit pas au bon endroit pour stimuler les exportations, et 57 % pensent que les décisions gouvernementales en la matière profitent surtout aux grandes sociétés.

« Le commerce international peut paraître intimidant pour certaines PME qui réclament l’aide des autorités pour simplifier les processus et réduire les risques qui y sont associés », a ajouté Mike Tierney en soulignant que 69 % des PME affirment n’avoir aucune intention de conquérir de nouveaux marchés à l’échelle internationale.

Les opinions des PME sont partagées quant aux industries à privilégier afin de stimuler les exportations : technologies écologiques (35 %), technologies informatiques et les nouvelles technologies (39 %), ressources naturelles (31 %) et formation et enseignement postsecondaire (30 %). Par contre, seulement 21 % pensent que le secteur manufacturier traditionnel devrait bénéficier de l’appui financier du gouvernement.

Il est intéressant de noter que la majorité des PME sondées semblent avoir été épargnées par d’importants changements qui ont marqué le paysage économique des dernières années, par exemple l’arrivée de concurrents étrangers, la hausse du prix du carburant et un dollar canadien fort.

De fait, 63 % des PME affirment que la concurrence étrangère n’a eu aucun impact sur leur entreprise, 54 % disent que la hausse du dollar n’a pas nui à leurs activités et 69 % soutiennent qu’ils n’ont pas eu à modifier leur stratégie d’affaires en raison de l’augmentation du prix du carburant. Si 25 % des répondants expliquent que la force du huard a rendu plus abordable l’acquisition d’équipement et de matériel provenant de l’extérieur du pays, 11 % jugent toutefois que cette situation a rendu leurs produits trop dispendieux pour les marchés internationaux.

« En raison de leur hésitation à pénétrer le marché international, bon nombre de PME canadiennes ont été épargnées par la récession », a expliqué Mike Tierney. « Même s’il s’agit pour l’instant d’un aspect positif, il n’en reste pas moins que ces entreprises restreignent leur potentiel de croissance à long terme et se placent en position de désavantage concurrentiel. »

Selon Mike Tierney, les PME d’ici prennent moins de risques afin de limiter les pertes, tandis que leurs homologues à l’étranger adoptent la devise selon laquelle « investir gros rapporte gros » et multiplient leurs efforts pour se tailler une place au sein des marchés internationaux.

En tant que président de l’une des plus importantes sociétés de logistique et de gestion de chaînes d’approvisionnement, Mike Tierney croit que les prévisions de l’EDC pour 2012 et les années à venir sont annonciatrices d’un vent de changements et il exhorte les PME canadiennes à s’engager sur la route du commerce extérieur.

Le sondage a été réalisé par Vision Critical / Angus Reid Public Opinion entre le 26 mai et le 2 juin 2011 auprès de 546 adultes canadiens propriétaires de PME sélectionnés au hasard et faisant partie du Forum de panélistes Angus Reid. La marge d’erreur, qui mesure la variabilité d’échantillonnage, est de plus ou moins 4,19 %. Les écarts dans les totaux résultent des arrondis.

À propos d’UPS

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