Le leader mondial de la messagerie et de la livraison de colis, considéré en cela comme un bon étalon de la situation économique, a fait état d'un chiffre d'affaires en hausse de 10% à 17,1 milliards de dollars au premier trimestre, dépassant ainsi le consensus qui le donnait à 16,47 milliards.

Le CA des livraisons effectuées aux USA a progressé de 7,2% à 10,2 milliards de dollars, grâce à une croissance de 4,6% des livraisons de colis en volume, une croissance alimentée par le développement des achats en ligne.

"La croissance du haut du bilan a été solide dans l'ensemble des segments", observe le directeur général David Abney.

Toutefois, le bénéfice d'exploitation a diminué de 85 millions de dollars, soit de 6%, plombé par la météo hivernale, par les dépenses liées aux livraisons du samedi et celles engagées pour améliorer le réseau de distribution et par une hausse du coût des retraites.

Le bénéfice d'exploitation dégagé aux Etats-Unis a chuté de 20%.

L'action était inchangée en avant-Bourse.

UPS a consacré 1,5 milliard de dollars à améliorer son réseau au premier trimestre, pour faire face à l'explosion du shopping en ligne, et a confirmé son objectif d'investissement de 6,5 à sept milliards de dollars cette année.

Le revenu par colis a augmenté de 2,6%, une hausse des tarifs et l'imputation sur eux de la hausse des coûts des carburant ayant plus que compensé celle des coûts de livraison des produits achetés en ligne.

UPS parie qu'il pourra livrer plus de colis, et ainsi augmenter les volumes livrés aux ménages, sans sacrifier à terme la rentabilité, préférant cela à la solution d'augmenter les prix et de livrer moins de colis, expliquent les analystes

Le bénéfice net est ressorti à 1,35 milliard de dollars, soit 1,55 dollar par action, au premier trimestre contre 1,17 milliard de dollars (1,33 dollar par action) un an auparavant.

Ce bénéfice, calculé par action, a augmenté de 17%.

Les analystes anticipaient un bénéfice par action de 1,54 dollar.

(Wilfrid Exbrayat pour le service français)

par Eric M. Johnson