Le titre reculait de 3% dans les premiers échanges à Wall Street, le groupe ayant également fait état d'un bénéfice réduit de plus de moitié au titre du deuxième trimestre.

UPS, connu pour ses véhicules de livraison brun foncé, a été pris au dépourvu à Noël dernier par l'ampleur des commandes en ligne, ce qui a provoqué de nombreux délais de livraison et le mécontentement de la clientèle.

Le géant américain a annoncé qu'il allait investir 175 millions de dollars pour renforcer ses capacités afin de garantir des livraisons dans les délais au moment des fêtes.

"Nous effectuons des investissements dans de nouvelles capacités et pour améliorer notre réseau afin de nous assurer que nous répondons aux attentes des consommateurs", a déclaré le directeur financier du groupe, Kurt Kuehn.

UPS a réduit sa prévision de bénéfice par action pour l'ensemble de l'année, tablant désormais sur une fourchette de 4,90-5,00 dollars alors que le consensus était de 5,09 dollars.

En avril, il prévoyait un BPA annuel situé dans le bas de sa précédente fourchette de 5,05-5,30 dollars par action.

Son résultat net est tombé à 454 millions de dollars (338 millions d'euros), soit 49 cents par action, contre 1,07 milliard (1,13 dollars/action) un an plus tôt.

Le bénéfice net a été amputé par une charge de 665 millions de dollars liée aux retraites de ses salariés aux Etats-Unis.

En excluant cette charge, le groupe a engrangé 1,21 dollar par action, un chiffre qui reste inférieur au consensus qui donnait 1,25 dollar/action.

Les dépenses d'exploitation ont augmenté de 15% à 13,5 milliards de dollars.

Les ventes mondiales de colis ont crû de 7,2% sur le trimestre, dopées par le commerce en ligne aux Etats-Unis et de solides livraisons internationales.

Le chiffre d'affaires a progressé de 6% à 14,27 milliards de dollars, dépassant le consensus Thomson Reuters I/B/E/S qui était de 14,11 milliards.

L'action a cédé 2,3% depuis le début de l'année, sous-performant l'indice sectoriel, qui a baissé de 0,5%.

(Sweta Singh à Bangalore, Mathilde Gardin pour le service français, édité par Véronique Tison)