L'opération doit aboutir à la création d'un ensemble représentant environ 16 milliards de dollars (14 milliards d'euros) de chiffre d'affaires et illustre la tendance du secteur à opérer des rapprochements dans un contexte de hausses budgétaires accordées à la Défense par l'administration Trump.

L'accord, intégralement en titres, valorise L3 à 15,7 milliards de dollars, soit légèrement plus que sa capitalisation boursière en clôture de séance vendredi (15,3 milliards).

Le nouvel ensemble envisagé, un conglomérat de communications militaires et d'électronique de défense, aurait une capitalisation boursière proche de 34 milliards de dollars.

Cette fusion fait suite à une série d'accords conclus dans le secteur au cours des 18 derniers mois.

L'an dernier, United Technologies a acquis Rockwell Collins pour 30 milliards de dollars. En mars, TransDigm a de son côté poursuivi sa série d'acquisitions avec le rachat d'Extant Components Group pour 525 millions de dollars.

Le future ensemble L3 Harris Technologies sera la sixième plus grande société de défense des États-Unis et l'une des 10 plus grandes du monde, avec environ 48.000 salariés et des clients dans plus de 100 pays, ont précisé les deux groupes.

Il devrait générer un Ebitda de 2,4 milliards et des flux de trésorerie disponibles de 1,9 milliard.

(Jarrett Renshaw et Chris Sanders, Benjamin Mallet pour le service français, édité par Emmanuel Jarry)