Le titre prenait 1,7% à 131,6 dollars dans les échanges avant l'ouverture à Wall Street.

Le conglomérat industriel américain, qui fabrique les moteurs d'avion Pratt & Whitney, les ascenseurs Otis et les systèmes d'air conditionné Carrier, s'attend désormais à réaliser sur l'ensemble de l'année un bénéfice par action compris entre 7,10 et 7,25 dollars (6,07 et 6,20 euros), contre une précédente fourchette de 6,95 à 7,15 dollars.

United Tech a précisé que ses ventes de pièces et de services aux compagnies aériennes avaient augmenté de 12% au deuxième trimestre, le secteur aérien profitant lui-même de la croissance mondiale et de l'essor du tourisme.

En excluant le gain tiré de la vente de Taylor Co, entreprise d'équipements dans le secteur alimentaire, et des charges de restructuration, le conglomérat a dégagé un bénéfice trimestriel de 1,97 dollar par action, supérieur aux prévisions des analystes qui l'attendaient à 1,85 dollar, selon Thomson Reuters I/B/E/S.

Les ventes nettes se sont élevées de 9,3% à 16,71 milliards de dollars, là encore au-dessus du consensus des analystes, qui était de 16,27 milliards.

United Tech est soumis à la pression d'investisseurs, notamment les fonds Third Point de Daniel Loeb et Pershing Square Capital Management de William Ackman, qui prônent sa scission.

Third Point affirme qu'une division du groupe en trois entités (aéronautique, ascenseurs et systèmes de climatisation) pourrait dégager 20 milliards de dollars en faveur des actionnaires.

United Tech a dit qu'il débattrait d'un examen de son portefeuille d'activités après la finalisation, au troisième trimestre 2018, du rachat de l'équipementier aéronautique Rockwell Collins.

(Ankit Ajmera à Bangalore; Bertrand Boucey pour le service français)