Cette année indique Actis AM dans sa dernière lettre trimestrielle, le marché reste partagé entre, d'une part le soutien à nouveau inconditionnel des banques centrales (le fameux " whatever it takes ") qui rend peu probable une correction importante ainsi que la sous-exposition structurelle des investisseurs finaux aux actions depuis plusieurs trimestres, et d'autre part, des signes perturbateurs nombreux.

Parmi ces signes, le gérant évoque la réalité des tensions commerciales et leur impact sur les perspectives économiques et industrielles (sur toutes les zones) et ce dans une fin de cycle qui se profile, le niveau absolu de l'endettement dans le monde qui certes est relégué au second plan compte tenu de l'environnement des taux mais qui ne manquera pas de se révéler ultérieurement, l'issue définitive de la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne et enfin les tensions géopolitiques au Moyen-Orient (Iran, Irak, Turquie) et politiques en Amérique Latine.

Enfin, l'année électorale aux Etats-Unis induira une volatilité supplémentaire au gré des sondages donnant avantage au camp républicain ou démocrate et les perspectives sur tel ou tel secteur d'activité en fonction des programmes de chacun.