Rio de Janeiro (awp/afp) - Le géant minier brésilien Vale, premier producteur mondial de minerai de fer, a dégagé un bénéfice net de 76 millions de dollars au deuxième trimestre, multiplié par plus de quatre sur un an mais amputé par la chute des cours du fer, la faiblesse du réal et une grève des camionneurs.

Ce bénéfice est toutefois nettement inférieur à celui du premier trimestre (1,59 milliard de dollars).

Sur la période d'avril à juin, le bénéfice brut d'exploitation (Ebitda) ajusté de Vale a en revanche atteint 3,9 milliards de dollars, contre 2,7 milliards de dollars au deuxième trimestre 2017, conformément aux prévisions des analystes compilées par l'agence Bloomberg.

"Nous avons enregistré une performance solide au deuxième trimestre 2018, faisant face activement aux difficultés provoquées par la grève nationale des camionneurs et atteignant des records de production de minerai de fer et de ventes pour un deuxième trimestre", a indiqué le patron du groupe, Fabio Schvartsman.

Vale a également indiqué avoir continué à réduire sa dette nette, divisée par deux sur un an à 11,5 milliards de dollars.

La première économie d'Amérique latine a été ébranlée par un conflit très dur des transporteurs routiers qui ont paralysé pendant près de dix jours en mai le Brésil, avec des barrages pour appuyer leur demande d'une baisse des prix du gazole.

Le même mois, le réal brésilien avait décroché en pleine tourmente politique, le président du pays, Michel Temer, étant accusé de corruption.

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