Vallourec cède 2,7% à 5,214 euros, pénalisé par la publication d'une perte nette au premier trimestre. Au vue de la hausse ininterrompue des cours du pétrole, les investisseurs espéraient mieux du fabricant des tubes sans soudure en acier destinés à l'industrie pétrolière. Ce dernier s'est toutefois voulu rassurant. D'une part sa performance financière continue de s'améliorer, d'autre part, la demande des majors pétrolières se fait de plus en plus pressante. Tout vient à point à qui s'est attendre, en somme.

Sauf qu'au premier trimestre 2018, Vallourec a accusé perte nette de 170 millions d'euros, à comparer avec une perte nette de 126 millions d'euros un an plus tôt. Le résultat brut d'exploitation (RBE) est ressorti à -5 millions d'euros, en amélioration par rapport au premier trimestre 2017 (-21 millions d'euros). Le chiffre d'affaires s'établit à 862 millions d'euros, en hausse de 10,1 % en données publiées sur un an et de 22,1 % à taux de change constants.

" La performance financière de Vallourec continue de s'améliorer : le chiffre d'affaires et le résultat brut d'exploitation du premier trimestre 2018 ont progressé par rapport à l'année précédente grâce notamment à la dynamique positive du marché Pétrole et Gaz aux Etats-Unis ", a commenté le président du directoire, Philippe Crouzet.

" Grâce à la reprise progressive de nos principaux marchés et à la poursuite de la mise en oeuvre de notre Plan de Transformation, Vallourec confirme ses perspectives positives pour l'année avec un résultat brut d'exploitation du second semestre 2018 visé en forte progression par rapport à celui du premier semestre ", a ajouté le dirigeant.
Seul bémol, en conférence de presse, le directeur financier, Olivier Mallet, a concédé que l'Ebitda 2018 ne serait pas suffisant pour générer un free cash flow positif cette année.

UBS a cependant maintenu son opinion d'Achat et son objectif de cours de 7 euros sur le titre dans la perspective d'une accélération des commandes dans les mois à venir.