30 octobre 2018

La goélette Tara a achevé sa 11ème expédition, après avoir parcouru 100 000 km pendant 2 ans et demi. Le bateau a été accueilli par Norbert Métairie - maire de Lorient -, Frédérique Vidal - ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation -, Antoine Petit, président du CNRS, l'équipe Tara - marins et scientifiques - et Thierry Vandevelde - délégué général de la fondation Veolia -.

Initiée par la Fondation Tara et coordonnée par le CNRS, le Centre scientifique de Monaco et le CEA, l'expédition avait pour objectif de mieux comprendre comment le monde marin s'adapte aux bouleversements subis par ses écosystèmes. Après 883 jours en mer et 40 archipels étudiés au cours de 2 677 plongées à travers l'océan Pacifique, elle a permis de collecter 36 000 échantillons sur les récifs coralliens..

« S'engager avec la Fondation Tara Expéditions, qui cherche à comprendre l'impact des changements climatiques sur nos océans, à éveiller les consciences des jeunes et du grand public, et à mobiliser les décideurs dans la recherche de solutions, était une évidence pour notre Fondation, explique Thierry Vandevelde. Aujourd'hui, notre soutien à Tara se prolonge avec le programme « Plastique en mer Méditerranée ».

« Le corail, cousin de l'anémone, est un modèle de symbiose entre un animal et une algue. C'est la plus grande bioconstruction de la planète. Nous avons observé un patchwork de systèmes, des contrastes saisissants entre des récifs en bonne santé et d'autres en mauvaise santé… Le corail se dégrade mais il n'est pas mort, il résiste. Il faut favoriser sa résilience naturelle, donner du temps aux récifs pour se reconstruire. C'est essentiel et prioritaire », a expliqué Serge Planes, directeur de recherche au CNRS et directeur scientifique de la mission Tara Pacific.

« Le corail, cousin de l'anémone, est un modèle de symbiose entre un animal et une algue. C'est la plus grande bioconstruction de la planète. Nous avons observé un patchwork de systèmes, des contrastes saisissants entre des récifs en bonne santé et d'autres en mauvaise santé… Le corail se dégrade mais il n'est pas mort, il résiste. Il faut favoriser sa résilience naturelle, donner du temps aux récifs pour se reconstruire. C'est essentiel et prioritaire », a expliqué Serge Planes, directeur de recherche au CNRS et directeur scientifique de la mission Tara Pacific.

Tara Pacific en chiffres :

2 ans et demi d'expédition, de mai 2016 à octobre 2018
30 pays visités, 70escales et 100 000km parcourus
40 archipels analysés et comparés
36 000 échantillons prélevés
100scientifiques issus de 26laboratoires de recherche de 8 pays différents se sont succédés à son bord

Le corail en chiffres :

30%de la biodiversité marine connue à ce jour (représentant 0,2% de la superficie des océans) est abritée par les récifs coralliens
46% des récifs sont en bonne santé, 15% risquent de disparaître d'ici 10 ans, 20% sont menacés de disparition d'ici 40 ans, 20% sont détruits.

Pour en savoir plus :

>Tara, vigie de la ressource des océans
>L'expédition Tara Pacific présente ses premiers résultats au siège de Veolia
>Le site de la fondation Veolia et son soutien de la Fondation Tara Expéditions
>Planet Veolia : la mission plastique de Tara Expéditions en Méditerranée
>La Fondation Tara Expéditions : retour de l'expédition Tara Pacific, des constats inattendus
>Plastiques et océans, l'économie circulaire entre en action

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La Sté Veolia Environnement SA a publié ce contenu, le 30 octobre 2018, et est seule responsable des informations qui y sont renfermées.
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