Cet accord porte plus spécifiquement sur la filière des réacteurs à l'uranium naturel graphite gaz (UNGG), dont EDF démantèle actuellement six unités à Bugey (Ain), Chinon (Indre-et-Loire) et Saint-Laurent-des-Eaux (Loir-et-Cher), ont précisé les deux groupes dans un communiqué.

Veolia mettra à disposition de l'électricien public son expertise en matière de technologies d'interventions à distance (robotique) pour concevoir et réaliser des solutions qui permettront d'accéder au coeur des réacteurs UNGG, de découper et d'extraire les composants "dans des conditions de sûreté et de sécurité optimales".

Le partenariat entre les deux groupes, signé à l'occasion d'un salon international du nucléaire près de Paris, prévoit aussi le développement d'une solution industrielle de vitrification des déchets de faible et moyenne activité à partir d'une technologie de Veolia.

Le n°1 mondial du traitement de l'eau et des déchets avait déjà conclu en 2013 un accord stratégique avec le Commissariat à l'énergie atomique (CEA) dans l'assainissement et le démantèlement des installations nucléaires.

Il a en outre regroupé fin 2017 toutes ses activités dans une entité unique - Veolia Nuclear Solutions - dédiée à l'assainissement, au démantèlement et au traitement des déchets nucléaires, qui employait 900 personnes en 2017 contre moins de 100 en 2015.

Veolia, aujourd'hui présent dans le secteur nucléaire aux États-Unis, en France, au Royaume-Uni, au Canada et au Japon, est aussi le seul opérateur international à travailler à Fukushima pour le compte de Tepco.

(Benjamin Mallet, édité par Dominique Rodriguez)

Valeurs citées dans l'article : Veolia Environnement, Electricité de France