Vilmorin & Cie rebondit. Après un exercice 2018 difficile (-39% depuis le début de l'année), le quatrième semencier mondial relève la tête. Il gagne 2,26% à 54,30 euros après un chiffre d'affaires du premier trimestre 2018-2019 (clos fin septembre) correct et la confirmation de ses prévisions annuelles. Le groupe français a publié un chiffre d'affaires consolidé de 207,5 millions d'euros, stable à données courantes et en progression de 5,3 % à données comparables.

 En parallèle, Vilmorin a annoncé l'acquisition de deux sociétés sud-américaines indépendantes, Sursem et Geneze, auprès du fonds d'investissement Pampa Agribusiness.

Celles-ci sélectionnent, produisent et distribuent essentiellement des semences de maïs hybride, complétées de semences de blé, de tournesol et de soja. Sursem est active en Argentine et Geneze au Brésil.

Disposant de quatre centres de recherche et de deux sites de production, les deux sociétés bénéficient également d'un réseau commercial étendu. Elles ont réalisé un chiffre d'affaires total de plus de 40 millions de dollars en 2017 et emploient plus de 160 collaborateurs.

In fine, Vilmorin & Cie a confirmé ses objectifs en termes de chiffre d'affaires et de marge opérationnelle courante pour l'exercice 2018-2019.

Ceux-ci correspondent à une progression du chiffre d'affaires consolidé de 2 % à 3 % à données comparables, et à un taux de marge opérationnelle courante en légère progression, estimée entre 0,5 et 1 point, par rapport à 2017-2018.

Kepler Cheuvreux a confirmé sa recommandation d'Achat et son objectif de cours de 90 euros sur Vilmorin dans le sillage de cette publication. Le broker a salué un "solide départ" dans un environnement de marché toujours difficile.

Selon une source de marché, Oddo BHF a maintenu sa recommandation Neutre et abaissé son objectif de cours de 64 à 62,5 euros. Un ajustement qui ne s'explique pas par la performance du groupe, mais par l'évolution des comparables.

Enfin, LCM a confirmé sa recommandation Neutre et son objectif de cours de 57 euros. Le courtier reconnaît que la valorisation est redevenue plus intéressante mais demeure élevée.