Sur l’ensemble de son exercice 2018, Vinci (-0,41% à 77,70 euros) a affiché un résultat net part du groupe en hausse de 8,6 % à 3 milliards d’euros et un résultat opérationnel sur activité en progression de 8,5% à 5 milliards d’euros. Le chiffre d’affaires consolidé a atteint 43,5 milliards d’euros, en hausse de 8,1%. L'exercice a été soutenu par le trafic dans les concessions aéroportuaires, éclipsant l’impact du mouvement des « Gilets Jaunes » sur les autoroutes. Dans ce contexte, Vinci a décidé de relever de 9% son dividende à 2,67 euros par action.

Dans le détail, le chiffre d'affaires de la branche concessions s'est élevé à 7,3 milliards d'euros, en hausse de 4,6% à structure réelle (+3,2% à structure comparable).

Vinci Airport, secteur stratégique prioritaire du groupe, a progressé de 14% grâce aux contributions des aéroports de Salvador et Belgrade, mais aussi du portefeuille AWW. Concernant l'aéroport de Londres-Gatwick, il  devrait être intégré au cours du deuxième trimestre 2019.

Le trafic des plateformes de Vinci Airports, à périmètre constant, devrait continuer de progresser sur 2019, à un niveau toutefois moindre qu'en 2018, en raison d'un effet de base élevé. 

Et ce secteur vient compenser l'impact du mouvement des "Gilet Jaunes" sur Vinci Autoroutes, qui progresse de 1,5%. Selon le groupe, l'évolution du trafic sur les réseaux devrait suivre celle de l'activité économique en France, hors événements exceptionnels en 2019.

Quant à la branche contracting (BTP), le chiffre d'affaires est ressorti à 35,8 milliards d'euros, en hausse de 9%, et +3,4% à structure comparable. Vinci Energies bondit de 17,1% à structurelle réelle, et Eurovia de +10,1%. Enfin Vinci Construction progresse de 1,9% à structure réelle.

Pour l'exercice 2019, Vinci anticipe de nouvelles progressions de son chiffre d'affaires et de son résultat.

Le bon niveau des carnets de commandes permet d'envisager une évolution positive, à structure comparable, du chiffre d'affaires dans l'ensemble des pôles. Celui-ci bénéficiera, de plus, de l'intégration en année pleine des récentes acquisitions réalisées principalement à l'international.