Le groupe de construction et de concessions a réalisé sur les trois premiers mois de l'année un chiffre d'affaires de 8,846 milliards d'euros. Le consensus Inquiry Financial pour Reuters donnait 8,943 milliards.

Les changements de périmètres (acquisition par exemple de l'aéroport de Salvador de Bahia ou de quatre sociétés par Vinci Energies) ont eu un impact positif de 4,5%, tandis que les changes ont pesé pour 1,8%. Corrigée de ces deux facteurs, la croissance ressort à 2,2%.

Les concessions ont enregistré une croissance à structure réelle de 6,1% sur la période (+3,4% sur les autoroutes et +11,7% dans les aéroports) tandis que le contracting (construction et énergie) a affiché une croissance de 4,9%.

"En France, malgré un hiver plus rigoureux qu'au premier trimestre 2017, tous les métiers du contracting et des concessions affichent de solides croissances de chiffre d'affaires", a précisé Vinci dans un communiqué.

Au sein du contracting, si l'énergie, deuxième contributeur au chiffre d'affaires, a progressé de 12,8%, la construction, toujours le premier contributeur, a en revanche stagné (+0,2%) à cause de l'international.

En France, le chiffre d'affaires du BTP a crû de 5,1% tandis qu'il a baissé de 4,8% dans le reste du monde à cause notamment de l'achèvement de plusieurs grands projets et du décalage du démarrage de nouveaux.

Le report de plusieurs lancements de travaux et des retards d'avancement sur certains chantiers en cours, du fait des intempéries du début d'année, ont également pesé sur le chiffre d'affaires de Vinci Immobilier (-9,5%).

Malgré les conditions climatiques difficiles observées en Europe au début de l'année, Vinci a confirmé s'attendre globalement à une hausse de son chiffre d'affaires et de ses résultats sur l'ensemble de 2018.

(Gilles Guillaume, édité par Dominique Rodriguez)