Si Virbac a perdu, comme beaucoup, un tiers de sa valeur depuis l'explosion de la crise du coronavirus, le laboratoire vétérinaire s'apprête à clôturer sur un gain de 2,06% à 158,40 euros. Contrairement à d'autres sociétés, le groupe familial français apparaît plutôt peu exposé directement à la pandémie. A cet égard, Virbac a avoué son incapacité à estimer les impacts de la crise sanitaire sur ses résultats. Dans ce cadre, il confirmé ses objectifs 2020, une bonne nouvelle à signaler en ces temps difficiles.

Virbac a réalisé en 2019 un résultat net, part du groupe, de 51,6 millions d'euros, en hausse de 157% grâce à une base de comparaison favorable (dépréciations d'actifs en 2018) mais aussi à une croissance de l'activité, une bonne maîtrise des coûts et des produits exceptionnels.

Le résultat opérationnel courant avant amortissement des actifs issus d'acquisitions s'est élevé à 122,4 millions d'euros, en hausse de 39%. Il a représenté 13,1% des revenus à taux de change constants contre 10,1% en 2018.

Le chiffre d'affaires, déjà publié fin janvier, a atteint 938,3 millions, en progression de 8% à taux de change réels et de +6,6% à taux constants. Sur le plan géographique, toutes nos zones à l'exception de la zone Pacifique ont contribué à une croissance soutenue en comparaison de la même période de 2018.

Au chapitre du bilan, Virbac se renforce, avec un endettement net à fin décembre de 368,4 millions d'euros, en baisse de 57,7 millions d'euros par rapport au 31 décembre 2018 à taux réels, et de 87,7 millions d'euros à taux et périmètre constants (c'est-à-dire hors impact IFRS 16).

Sur ce plan, le groupe a assuré que le strict contrôle des capitaux engagés devrait permettre de poursuivre le désendettement qui se situera, espère la société, autour de 60 millions d'euros à taux constants sur l'année.