En dépit du revers infligé à Vivendi par l'Autorité de la concurrence, en refusant l'accord de distribution que le groupe envisageait entre sa filiale Canal + et la chaîne payante sportive beIN Sports, Société Générale (SG) y croit toujours - pour des raisons de valorisation. Il s'agit 'd'une perte d'opportunité (modeste) estimée à - 0,30 euro par action' pour Vivendi, et le redressement de Canal + d'ici 2018 resterait à portée. Le conseil d'achat reste de mise, de même que l'objectif de cours à 12 mois de 19,6 euros.

Etant donné sa stratégie difficile à appréhender, SG considère toujours Vivendi comme une valeur de 'trading'.

A la Bourse de Paris, l'action Vivendi se tasse de 0,8% à 16,1 euros dans un marché parisien en retrait de 1,7%. Mais elle avait cédé 2,3% la veille.

Certes, et 'pour le moment' selon la note de recherche, l'Autorité de la concurrence ne veut pas entendre parler d'accord entre Canal + et beIN Sports. 'Il s'agit d'une déconvenue nette car ce veto réduira la flexibilité commerciale de Canal+, et Vincent Bolloré avait signalé en mai que, sans cet accord, le redressement de Canal+ d'ici à 2018 serait encore possible mais plus difficile à opérer', indique la note de recherche.

En attendant, l'impact sur le cours devrait rester modeste. SG le détaille ainsi : 'un droit de distribution exclusive pour un montant de 350 millions d'euros par an aurait créé un potentiel de 40 millions d'euros d'EBITA à moyen terme, correspondant à une 'opportunité perdue' estimée à 0,30 euro par action, soit un impact de - 1,5% sur le cours de l'action'.


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