Réagissant au rapprochement annoncé entre Vivendi et Havas, Liberum se range dans le camp des analystes plutôt positifs sur cette opération. "Outre les questions que soulève l'opération concernant les intention de Vincent Bolloré - travaille-t-il pour son propre compte ou pour le bien des actionnaires de Vivendi - ce deal fait sens", juge l'analyste. D'abord, il sera relutif sur les bénéfices de Vivendi sans accroitre son endettement de manière démesurée.

Ensuite, Liberum note que les synergies ne sont pas plus évidentes entre Vivendi et Havas qu'elles ne le sont entre UMG et Canal+, déjà filiales du groupe.

D'autre part, le broker estime que l'acquisition d'Havas n'est en rien un aboutissement pour Vivendi et s'attend à ce que le groupe continue à mener des opérations de croissance externe dans le secteur du jeu vidéo. Liberum rappelle que Vivendi cherche à ce que ses activités Gaming contribuent autant à ses résultats que Canal+ et Universal Music à moyen terme. Dans ce domaine, la cible logique serait Ubisoft dont Vivendi détient déjà 25%.

Valeurs citées dans l'article : Vivendi, Havas, Bolloré