De plus, la "dynamique concurrentielle" qui a affecté 2018 devrait perdurer en 2019, notamment pour le premier semestre selon Telecom Italia. Des propos inquiétants qui font chuter le titre de 7,67% à 0,49 euro.
Et ce n'est pas le premier avertissement. En novembre dernier, le groupe a annoncé qu'il n'était pas en mesure de réaffirmer ses objectifs d'un ratio endettement net rapport à l'Ebitda de 2,7 pour 2018.
Vivendi principal actionnaire de Télécom Italia avec 24% du capital accusait alors le fonds Elliott, majoritaire au Conseil d'Administration depuis l'Assemblée générale 2018, d'être à l'origine de faibles résultats.
En décembre, le groupe français demandait une Assemblée générale pour la révocation de cinq membres du Conseil issus de la liste d'Elliott.
"Ceux-ci ont fait preuve d'un manque substantiel d'indépendance et de respect envers les règles de gouvernance les plus élémentaires et fondamentales, affectant négativement l'organisation et l'image de Telecom Italia", avait déclaré le groupe de médias.
En début de semaine, Elliott a indiqué que cette Assemblée générale aurait lieu le 29 mars prochain … ce qui est jugé trop tardif pour Vivendi, pointant des "manœuvres dilatoires", qui impactent négativement chaque jour davantage les résultats financiers de TIM.
Vivendi, qui via ses attaques, chercherait à reprendre le contrôle du Conseil d'Administration selon Elliott.
Invest Securities, jugeait en novembre ces attaques d'"exagérées", indiquant que la stratégie mise en place par Vivendi, avait dans les faits peu changé depuis.
Les résultats définitifs de l'exercice seront publiés le 21 février prochain, ainsi que le plan 2019/2021.
"Vivendi se réserve le droit de demander la convocation d'une nouvelle Assemblée générale cet été si la gouvernance et les résultats financiers de l'entreprise ne s'améliorent pas de manière significative", a déjà mis en garde le groupe de médias, ce lundi.