"La décision du conseil d'administration de Mediaset est contraire aux principes élémentaires de la démocratie actionnariale. Elle est à la fois illégale et va à l'encontre des intérêts de Mediaset et, en particulier, de ses actionnaires minoritaires", déclare Vivendi dans un communiqué.

Le groupe français est le deuxième actionnaire de Mediaset avec, selon des données Refinitiv, 28,8% des parts du groupe, derrière Fininvest (44,2%), la holding de la famille Berlusconi.

Mediaset réclame trois milliards d'euros d'indemnités à Vivendi auquel il reproche d'avoir brusquement mis fin en juillet 2016 à un accord par lequel le groupe français devait racheter sa filiale de télévision payante, Premium.

"Vivendi n'est pas en mesure de participer à l'assemblée générale de Mediaset et se réserve le droit de contester la validité des résolutions adoptées aujourd'hui devant les tribunaux", poursuit Vivendi.

Mercredi, la présidente de Fininvest a déclaré que Mediaset discutait "avec tout le monde" d'une éventuelle alliance transfrontalière tout en excluant que Vivendi participe à une telle opération.

(Benoit Van Overstraeten pour le service français, édité par Jean-Michel Bélot)

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