PARIS, 1er juillet (Reuters) - Les immatriculations de voitures neuves en France sont reparties à la baisse en juin, reculant de 8,42% selon les données brutes publiées lundi par le Comité des constructeurs français d'automobiles (CCFA).

Il s'est immatriculé en France 230.967 véhicules particuliers en juin.

Le marché automobile français accuse ainsi une baisse de 1,83% sur les six premiers mois de l'année alors qu'il était stable sur janvier-mai.

Il avait commencé 2019 sur un mauvais pied avec un repli de 1,1% dès janvier, son cinquième mois consécutif de baisse à cause des perturbations provoquées par le cycle d'homologation plus strict WLTP et un environnement global de ralentissement de la demande.

Il avait ensuite remonté la pente, alternant d'autres baisses, comme en mars, avec des hausses (février, avril et mai). Au total, selon le CCFA, le marché français est toujours parti pour stagner sur l'ensemble de 2019, interrompant ainsi quatre années consécutive de croissance.

L'Observatoire Cetelem de l'automobile est plus pessimiste tant le second semestre s'annonce incertain avec la diminution de la demande des particuliers et l'ajustement de l'offre des constructeurs en prévision de l'abaissement à 95 grammes du plafond moyen des émissions de CO2 en Europe en 2020.

L'observatoire table sur un recul de 3,3% des immatriculations cette année. Les immatriculations du groupe PSA, qui regroupe les marques Peugeot, Citroën, DS, Opel et Vauxhall, ont reculé de 10,9% en juin par rapport au même mois de 2018.

Les marques du groupe Renault (Renault, Dacia et Alpine pour le marché français) ont vu quant à elles leurs immatriculations baisser de 11,73% le mois dernier. (Gilles Guillaume, édité par Marc Angrand)

Valeurs citées dans l'article : Peugeot, Renault, Volkswagen