Wendel (-2,17% à 108,40 euros) figure parmi les principaux replis de l’indice SBF 120 après avoir annoncé une forte baisse de la valeur de son portefeuille depuis le début de l’année. Indicateur clé du secteur, l’actif net réévalué (ANR) a chuté de 17,7% à 145,1 euros par action. La société d’investissement a mis principalement en cause la baisse des multiples de marché.

La décote sur l'ANR s'élève à 22,8 % au 16 novembre 2018. Plus celle-ci est importante et plus le marché sous-valorise Wendel.

Ces derniers mois, le groupe a simplifié son portefeuille en cédant CSP Technologies, Mecatherm, Saham Group et Nippon Oil Pump et réduisant son exposition à Bureau Veritas tout en demeurant son actionnaire de contrôle. Ces cessions ont généré plus de 1 milliards d'euros de produit net. Le groupe a précisé que ces transactions ont été réalisées sur la base de valorisations supérieures à celles du dernier ANR avant l'annonce des cessions.

A la suite de ces opérations, Wendel affiche une trésorerie disponible de 2,1 milliards d'euros et un loan-to-value, l'équivalent du ratio d'endettement pour ce secteur, de 6,6 %.

"Notre objectif de simplification de notre portefeuille, sous réserve que les conditions soient intéressantes, et de recherche d'investissements de taille plus importante en Europe, en Amérique du Nord et en Afrique demeure inchangé" a déclaré André François-Poncet, Président du Directoire.

La baisse de l'actif net réévalué est intervenue en dépit d'une activité bien orientée au troisième trimestre. Sur cette période, le groupe a réalisé un chiffre d'affaires en hausse de 5,4% à 1,98 milliard d'euros. En organique, la croissance ressort à 3,1%.