Le groupe explique que l'enquête indépendante n'a pas conclu à des impacts significatifs sur les comptes et que rien ne permet de mettre en cause sa responsabilité. L'enquête est publiée sur le site de l'entreprise. Environ 2,5 millions d'euros de revenus ont été intégrés par erreur aux comptes 2017 et ont été décalés sur 2018, mais des éléments positifs à hauteur de 3 millions d'euros compensent sur 2017. 3 autres millions d'euros n'ont pas été enregistrés en 2018. Quelques ajustements ont aussi été identifiés sur d'autres opérations, notamment des projets de contrats qui n'ont pas été exécutés. L'enquête n'a pas trouvé de preuves de manipulations ou de corruption. Aucune responsabilité pénale n'est encourue par la maison-mère en Allemagne, même si Wirecard estime que certains salariés locaux à Singapour pourraient être mise en cause.
 
Le management confirme que l'exercice 2019 se soldera par un Ebitda de 740 à 800 millions d'euros.

La réaction initiale est violente et le dossier mérite sans doute un peu de recul, notamment via la lecture du rapport d'audit du cabinet d'avocats.