Pourtant, le titre est sous pression parce que certaines zones d'ombre persistent. Dans le rapport, KPMG précise qu'il n'a pas eu accès à toutes les informations qu'il espérait. "Outre les lacunes de l'organisation interne, cela s'explique notamment par la réticence des tiers acquéreurs à coopérer pleinement et de manière transparente à cette enquête spéciale", peut-on lire dans le rapport.

Les relations avec les partenaires tiers étaient au cœur des attaques subies par l'entreprise allemande, en particulier la virulente campagne du Financial Times à son endroit. Les auditeurs estiment que les documents disponibles et les actions menées ont permis de confirmer la véracité des revenus, mais ils n'ont pu accéder à toutes les sources. Ce flou est donc sanctionné en bourse ce matin, et pourrait donner à nouveau du grain à moudre aux détracteurs de l'entreprise, qui l'accusent généralement d'être une sorte de géant aux pieds d'argile. Mais jusqu'à présent, ils ont échoué à prouver leurs soupçons.

Le rapport détaillé a été mis en ligne ce matin, en allemand.

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