Actualise cours et ajoute contexte et analyse

Londres (awp/afp) - Les prix du pétrole étaient orientés à la hausse mercredi en cours d'échanges européens, après un début de journée dans le rouge et alors que l'Agence américaine d'informations sur l'énergie (EIA) a fait état de stocks américains plus faibles que prévu.

Vers 15H35 GMT (17H35 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre valait 60,22 dollars à Londres, gagnant 0,87% par rapport à la clôture de mardi.

A New York, le baril américain de WTI pour la même échéance, dont c'est le premier jour d'utilisation comme contrat de référence, s'appréciait de 1,19%, à 55,13 dollars.

D'après l'EIA, les stocks de pétrole brut ont légèrement reculé la semaine dernière aux Etats-Unis après avoir progressé pendant cinq semaines consécutives.

L'Agence américaine d'informations sur l'énergie a fait état mercredi d'une baisse des stocks américains de brut de 1,7 million de barils pour la semaine achevée le 18 octobre, là où les analystes anticipaient une hausse de 3 millions de barils, selon la médiane d'un consensus établi par l'agence Bloomberg.

Les réserves d'essence ont de leur côté baissé de 3,1 millions de barils, soit un peu plus que la baisse de 2,25 millions de barils anticipée par les analystes.

"Les investisseurs se sont jetés sur le pétrole alors que les rapports indiquent une hausse de la demande américaine," a réagi David Madden, analyste chez CMC Markets.

La veille, le Brent s'était apprécié de 1,3% et le WTI de 1,6%, une progression "survenue après des informations faisant état d'une réduction de la production des pays membres de l'Opep+ dans le but de contrer une croissance plus faible de la demande," avait estimé Carsten Fritsch, analyste chez Commerzbank.

"L'Opep prévoit un ralentissement de la demande et une hausse de l'offre de la part de pays producteurs non-membres" de l'organisation pour l'année 2020, avait complété Al Stanton, de RBC.

Les 14 membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et leurs dix partenaires, dont la Russie, sont engagés depuis 2016 dans une limitation volontaire de leur production afin de soutenir les cours.

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