Londres (awp/afp) - Les prix du pétrole hésitaient mercredi en cours d'échanges européens, souffrant encore de l'ISM américain publié la veille et alors que les investisseurs guettaient la publication des stocks américains plus tard dans la journée.

Vers 09H40 GMT (11H40 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre valait 58,56 dollars à Londres, en baisse de 0,36% par rapport à la clôture de mardi.

À New York, le baril américain de WTI pour livraison en novembre s'échangeait à 53,70 dollars, 0,15% de plus que la veille.

"Les données décevantes publiées hier n'ont pas aidé le pétrole, qui continue à subir la pression" des craintes sur la demande, a expliqué Neil Wilson, analyste chez Markets.com.

Mardi, le pétrole avait baissé après la publication de l'indice de l'association professionnelle ISM montrant que l'activité du secteur manufacturier aux États-Unis avait encore reculé en septembre pour tomber à son plus bas niveau depuis 10 ans.

Une baisse de l'activité industrielle manufacturière, en particulier aux États-Unis, un des plus gros consommateurs de pétrole, n'augure rien de bon pour la demande en or noir.

Par ailleurs, les chiffres publiés mardi par l'American Petroleum Institute (API) dévoilent une baisse des stocks de brut de 5,9 millions de barils sur la semaine achevée le 27 septembre, tandis que les stocks d'essence augmentaient de 2,1 millions de barils et ceux de produits distillés (fioul de chauffage et gazole) baissaient de 1,7 million de barils, selon Stephen Brennock, analyste pour PVM Reports.

Les analystes, qui attendent les chiffres réputés plus fiables du gouvernement américain et publiés à 14H30 GMT, prévoient au contraire une hausse des stocks de brut de 2 millions de barils la semaine dernière, une hausse de 600.000 barils pour l'essence, et une baisse de 2 millions de barils pour les produits distillés, selon la médiane d'un consensus compilé par Bloomberg.

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