New York (awp/afp) - Le prix du pétrole new-yorkais reculait à l'ouverture mercredi, dans l'attente de la publication en cours de séance des chiffres hebdomadaires sur les stocks américains de brut, d'essence et de produits distillés.

Vers 14H15 GMT, le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en janvier, référence américaine du brut, perdait 67 cents et s'échangeait à 56,95 dollars sur le New York Mercantile Exchange.

Avant les très attendues statistiques hebdomadaires du Département américain de l'Energie (DoE), la fédération professionnelle API a dévoilé mardi soir "des réserves de brut en baisse de 5,48 millions de barils, d'essence en hausse de 9,2 millions de barils et de produits distillés en progression de 4,26 millions de barils", a indiqué Kyle Cooper de IAF Advisors.

"Je suis plutôt d'accord avec la tendance mais l'ampleur des chiffres est assez suspecte, ce qui est d'ailleurs partagé par les marchés qui ne réagissent pas exagérément à ces données", a-t-il ajouté, précisant que les stocks de brut baissent généralement en décembre pour des raisons fiscales.

"Les investisseurs sont dans une position d'attente avant la publication de chiffres beaucoup plus précis que l'API", a-t-il ajouté.

Selon la médiane d'un consensus d'analystes compilé par l'agence Bloomberg et actualisé en début de séance européenne, les analystes tablent sur une baisse de 2,5 millions de barils des réserves de brut, sur une hausse de 2,55 millions de barils des réserves d'essence et sur une hausse de 1,1 million de barils des réserves de produits distillés.

La production américaine dans ce rapport sera également très scrutée, alors qu'elle a battu des records, depuis que ces statistiques sont réalisées en 1983, lors des quatre dernières semaines.

"Elle pourrait augmenter davantage, atteignant 9,7 millions de barils par jour, pour la première fois dans une statistique hebdomadaire", a indiqué Commerzbank.

"La production augmente en moyenne de 20.000 à 25.000 barils barils par jour chaque semaine. Quand on observe la hausse tendancielle des prix sur le marché, il n'y a aucune raison que cette production baisse dans un avenir proche", a expliqué M. Cooper.

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