Actualise cours et ajoute contexte

Londres (awp/afp) - Les prix du pétrole étaient orientés à la baisse mardi en cours d'échanges européens avant la publication des stocks américains mercredi et une reprise des négociations commerciales entre Pékin et Washington jeudi.

Vers 13H20 GMT (15H20 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre valait 57,80 dollars à Londres, en baisse de 0,94% par rapport à la clôture de lundi.

A New York, le baril américain de WTI pour novembre perdait 1,12%, à 52,16 dollars.

Après des débuts d'échanges européens dans le vert, les cours ont repris leur baisse amorcée la veille peu avant la clôture, dans la foulée d'une semaine mouvementée qui a vu le Brent et le WTI abandonner respectivement 4,4% et 5,5%.

"Les postures politiques avant les discussions de haut niveau entre les États-Unis et la Chine augmentent dangereusement le risque de ne pas aboutir à un mini-accord commercial ou à une désescalade des droits de douanes," a pointé Edward Moya, analyste chez Oanda.

Le pétrole a légèrement accru ses pertes après une information de Bloomberg faisant écho de discussions au sein de l'administration Trump autour de possibles restrictions d'investissements pour les fonds de pensions américains dans des sociétés chinoises.

Donald Trump a pourtant annoncé lundi qu'il privilégiait un accord commercial global avec Pékin plutôt qu'un traité partiel, mais certains médias américains ont affirmé que les autorités chinoises ont considérablement réduit le champ des contentieux qu'elles sont disposées à aborder cette semaine

Les prochaines négociations entre les États-Unis et la Chine pour tenter de sortir de l'impasse de la guerre commerciale se tiendront à partir de jeudi à Washington.

Comme lors des précédentes sessions de négociations, le représentant américain au Commerce, Robert Lighthizer, et le secrétaire au Trésor, Steven Mnuchin, mèneront les pourparlers avec une délégation chinoise dirigée par le vice-Premier ministre, Liu He.

Les investisseurs scrutent également la situation en Irak, qui connaît depuis sept jours une période de troubles sociaux. Soulignant qu'il s'agit du "deuxième plus important producteur" de l'Opep, David Madden, analyste de CMC Markets, pointe que "les difficultés qu'il traverse ont suscité des inquiétudes sur l'offre".

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