Aves actualisation des cours et précision au 4ème para u'il s'agit d'une "moyenne de production" record en septembre et au 5e para chiffre exact de la hausse

Londres (awp/afp) - Les prix du pétrole s'enfonçaient dans le rouge vendredi en cours d'échanges européens, après un début de séance calme, préoccupés par le niveau de production de brut américain et à quelques jours du sommet de l'Opep à Vienne.

Vers 17H30 GMT (18H30 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier, dont c'est le dernier jour de cotation, valait 62,44 dollars à Londres, en baisse de 2,24% par rapport à la clôture de jeudi.

A New York, le baril américain de WTI pour la même échéance perdait 4,65%, à 55,41 dollars.

L'Agence américaine d'information sur l'Energie (EIA) a publié aux alentours de 15H00 GMT la moyenne de production de brut pour septembre, qui a de nouveau franchi un record à 12,46 millions de barils par jour (mbj).

L'annonce de "cette hausse de 66.000 barils par jour (b/p) en septembre (...) a été le principal facteur entraînant les prix vers le bas", a expliqué David Madden, analyste de CMC Markets.

Il est aussi possible que le marché accueille froidement le fait "que l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) ne prévoit pas de limiter davantage sa production" lors de son prochain sommet, les 5 et 6 décembre à Vienne, a complété Andy Lipow, de Lipow Oil Associates.

Plus tôt dans la journée, Tamas Varga, analyste de PVM, avait pointé le contexte géopolitique tendu au Moyen-Orient comme facteur de prudence sur les marchés du pétrole.

L'Irak a en effet vécu jeudi une de ses journées les plus sanglantes en deux mois de contestation contre le pouvoir avec la mort de 31 manifestants, principalement dans le Sud où des bâtiments officiels, dont le consulat d'Iran, ont été attaqués.

Les manifestants n'ont toutefois atteint ni la production ni la distribution de pétrole, unique ressource en devises du pays et qui représente 90% des recettes du gouvernement.

bp/nas