Londres (awp/afp) - Les cours du pétrole remontaient mardi en cours d'échanges européens alors que l'Opep prépare sa prochaine réunion et que le ministre saoudien de l'Energie s'est dit "optimiste" sur la direction des prix grâce aux efforts du groupe.

Vers 15H00 GMT (16H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars valait 60,19 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 1,20 dollar par rapport à la clôture de lundi.

Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour le contrat de février gagnait 1,22 dollar à 51,73 dollars une heure après son ouverture.

L'Opep et ses partenaires, dont la Russie, ont pris rendez-vous pour les 17 et 18 avril à Vienne afin d'estimer si leur politique de réduction de la production doit être maintenue ou amendée, selon des informations de l'agence Bloomberg qui cite le secrétaire général de l'Organisation, le Nigérian Mohammed Barkindo.

Des représentants de ces pays producteurs, qui extraient plus de la moitié de l'offre mondiale d'or noir, se retrouveront un mois avant en Azerbaïdjan pour une réunion préparatoire, a-t-il précisé.

Pour le marché, les efforts de ce groupe sont cruciaux, alors que les inquiétudes sur la croissance mondiale, et donc sur la demande de carburant, pèsent sur les cours.

"Les baisses de l'Opep" décidées début décembre et appliquées depuis début janvier "ont soutenu les cours, mais les craintes sur l'économie risquent de prendre le dessus", a prévenu Benjamin Lu, analyste chez Phillips Future.

"Je suis convaincu que l'impact de la décision que nous avons prise de réduire la production de 1,2 million de barils par jour (...) sera très fort", a pour sa part déclaré le ministre saoudien de l'Energie, Khaled al-Faleh à des journalistes en marge d'une conférence sur le développement durable mardi à Abou Dhabi.

Par ailleurs, les données hebdomadaires sur les réserves et la production aux Etats-Unis seront publiées mercredi par l'Agence américaine d'information sur l'Energie (EIA).

Pour la semaine achevée le 11 janvier, les analystes tablent sur une baisse de 2,5 millions de barils des stocks de brut mais sur une hausse de 3 millions de barils de ceux d'essence et de 1,5 million de barils de ceux d'autres produits distillés (fioul de chauffage et gazole), selon la médiane d'un consensus compilé par Bloomberg.

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