Actualise cours et ajoute stocks américains

Londres (awp/afp) - Les prix du pétrole reprenaient du terrain mercredi en cours d'échanges européens, après deux séances consécutives de baisse, portés notamment par une augmentation des stocks américains de brut moins importante que prévu.

Vers 16H20 GMT (17H20 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier valait 62,53 dollars à Londres, en hausse de 2,66% par rapport à la clôture de mardi.

A New York, le baril américain de WTI pour décembre, dont c'est le dernier jour de cotation, gagnait 2,92% à 56,82 dollars.

Les acteurs du marché ont réagi favorablement aux chiffres sur les stocks de pétrole aux Etats-Unis pour la semaine achevée le 15 novembre, publiés mercredi par l'Agence américaine d'information sur l'Energie (EIA).

Lors de cettea semaine, les réserves commerciales de brut ont progressé de 1,4 million de barils pour s'établir à 450,4 millions, là où les analystes interrogés par l'agence Bloomberg anticipaient une hausse de 1,5 million de barils.

Le regain qui a suivi la publication de l'EIA n'efface cependant pas un début de semaine difficile pour l'or noir: le Brent et le WTI perdaient respectivement 1,22% et 1,52% depuis la clôture de vendredi.

"Les prix du pétrole grimpent (mercredi) après de fortes pertes en début de semaine, affectés par un contexte baissier", a estimé Craig Erlam, analyste chez Oanda.

"Les informations indiquant que l'Opep+ (Organisation des pays exportateurs de pétrole et leurs dix partenaires, ndlr) ne soutiendra pas une baisse plus importante de la production le mois prochain afin d'équilibrer le marché n'inspirent pas confiance au moment où les négociations commerciales rencontrent un obstacle majeur," a-t-il ajouté.

Le ton entre la Chine et les Etats-Unis, qui s'affrontent sur le terrain commercial à coups de droits de douanes punitifs réciproques, est monté d'un cran mardi soir après l'adoption à l'unanimité par le Sénat américain d'un texte soutenant les "droits de l'Homme et la démocratie" à Hong Kong.

Pékin a réagi avec colère, convoquant un haut diplomate américain et avertissant qu'elle prendrait des mesures de représailles si le texte devait être adopté définitivement.

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