Une mise en Bourse de cette dernière, qui pèse à hauteur de 10% à 15% des profits annuels du groupe, permettrait à Yara de resserrer sa gamme de produits proposés, une évolution susceptible de doper les perspectives de croissance.

"Yara est bien partie pour devenir une entreprise focalisée sur la nutrition des cultures et l'évaluation d'une IPO est un pas important dans cette direction", souligne Svein Tore Holsether, directeur général de Yara, cité dans un communiqué.

Les produits fabriqués par la division azotes industriels sont utilisés comme composants dans un grand nombre de secteurs, tels que les explosifs, le ciment ou encore les additifs de carburant.

Yara, qui a dégagé en 2018 un chiffre d'affaires record de 12,9 milliards de dollars (11,4 milliards d'euros) ainsi qu'un excédent brut d'exploitation (EBE) de 1,5 milliard, avait dit en avril qu'il exposerait fin juin la manière dont il entendait augmenter ses bénéfices.

En 2016, le groupe avait lancé un programme de réduction des coûts visant à faire croître le bénéfice de 500 millions de dollars par an d'ici 2020. Ce mercredi, Yara a porté cet objectif à 850 millions de dollars d'ici 2023.

Et, en matière de dividende, le groupe vise désormais un taux de distribution du bénéfice net de 50% contre un précédent objectif allant de 40% à 45%.

Dans les premiers échanges à la Bourse d'Oslo, le titre Yara avançait de 0,22% 417,3 couronnes, évoluant de pair avec l'indice OBX de la place norvégienne (+0,25%).

(Terje Solsvik, Benoit Van Overstraeten pour le service français)