Zurich (awp) - Ypsomed fonde de grands espoirs dans sa pompe à insuline Ypsopump, étant donné que seuls 10% des patients atteints d'un diabète de type I utilisent ce genre d'instrument. "Le potentiel est important", a déclaré le directeur général du spécialiste des techniques médicales Simon Michel dans une interview parue lundi sur le portail moneycab.ch

L'entreprise sise à Berthoud est en pleine transformation. Après l'abandon des activités de distribution de la pompe-patch à insuline de l'américain Insulet, Ypsomed mise notamment sur son propre modèle. "Nous savons d'expérience que le recours à une pompe à insuline diminue de façon importante les risques de nouvelles maladies" provoquées par le diabète, a indiqué M. Michel.

Une nouvelle fabrique à Schwerin, en Allemagne, doit porter la croissance. Le site est idéalement placé, estime M. Michel, car les coûts sont comptabilisés en euros, ce qui rend la société moins dépendante de la force du franc. La présence en Suisse reste cependant forte. Ces 18 derniers mois, Ypsomed a créé quelque 200 emplois au pays.

Les difficultés pour entrer sur le marché américain constituent par ailleurs aussi une chance car elles permettent de mieux s'y préparer, ajoute le directeur général. Aucune mauvaise surprise sur le plan financier n'est à attendre pour l'exercice en cours 2019-20, pour lequel Ypsomed prévoit, comme annoncé précédemment, des recettes de 415 millions de francs suisses et un Ebit entre 25 et 30 millions.

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