Elliott, deuxième actionnaire d'Uniper derrière Fortum avec une participation de 17,84%, veut que cet accord soit évoqué lors de la prochaine assemblée générale d'Uniper prévue le 22 mai.

Le fonds américain a ajouté que, dans le cas contraire, il demanderait la convocation d'une assemblée générale extraordinaire afin qu'elle vote sur la proposition de donner au groupe finlandais les droits de contrôle.

"Elliott estime que la nature jusqu'ici mal définie et ambiguë de la relation entre Uniper et Fortum a créé une dynamique insatisfaisante et non durable, qui nuit à Uniper", déclare le fonds dans un communiqué.

Fortum a dit prendre note de la proposition d'Elliott, précisant toutefois ne pas y avoir collaboré.

Fortum a acquis l'an dernier 47% du capital d'Uniper qu'il a rachetés à l'énergéticien allemand E.ON, part qu'il a récemment portée à 49,99%. Il cherche à accroître son influence sur la stratégie d'Uniper, mais ce dernier lui oppose sa volonté de rester indépendant.

Pour le moment, Fortum ne peut augmenter sa participation car les autorités de régulation russes l'ont limitée à 50% pour des raisons stratégiques. La filiale russe d'Uniper, Unipro, détient une licence d'analyse de la qualité de l'eau.

(Arno Schuetze and Christoph Steitz; Catherine Mallebay-Vacqueur pour le service français, édité par Bertrand Boucey)

Valeurs citées dans l'article : Fortum, E.ON SE, Yunipro PAO, Uniper SE