Sollicitée par Reuters, l'autorité chinoise a déclaré mener un examen juste et ouvert au regard du droit de la concurrence.

Cet examen intervient en un moment où les tensions commerciales entre la Chine et les Etats-Unis s'exacerbent.

Selon des sources proches du dossier, le feu vert de Pékin pourrait dépendre de l'évolution des négociations commerciales entre les deux pays et du dénouement de l'affaire ZTE, un équipementier télécoms chinois sanctionné par les Etats-Unis.

La fusion Qualcomm-NXP a déjà été autorisée par huit des neuf régulateurs internationaux concernés et seule la Chine manque à l'appel.

Le fabricant américain de puces, dont l'OPA sur le groupe néerlandais remonte à octobre 2016, en est à son deuxième dépôt de dossier devant les autorités chinoises.

"La SAMR procède actuellement à un examen au regard du droit de la concurrence sur le dossier de l'acquisition de NXP par Qualcomm et est en discussion avec Qualcomm sur la manière d'en supprimer les effets négatifs", a déclaré le régulateur chinois.

"La SAMR, conformément à la loi anti-monopole, procédera à cet examen de manière ouverte, juste et impartiale", a-t-il ajouté.

Reuters a rapporté dimanche dernier que Qualcomm devait rencontrer cette semaine à Pékin l'autorité de la concurrence chinoise afin de la convaincre d'autoriser l'achat de NXP.

Selon des sources proches du dossier, Qualcomm a soumis à la SAMR en début de semaine de nouvelles propositions.

(Lusha Zhang et Matthew Miller, Claude Chendjou pour le service français, édité par Wilfrid Exbrayat)

Valeurs citées dans l'article : Qualcomm, NXP Semiconductors NV, ZTE Corporation