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Quelques jours après que Nicolas Sarkozy a présenté plus en détail le Fonds stratégique d'investissement notamment pour soutenir les entreprises face à la crise actuelle, les rumeurs vont bon train quant à l'identité de son futur directeur général.

Ainsi, selon le quotidien économique Les Echos, quatre noms circuleraient actuellement pour ce poste : Bruno Crémel, ancien de chez PPR et actuellement chez LBO France, Luc Rémont, managing director chez Merrill Lynch, Gérard Rameix, actuel secrétaire général de l'AMF, et Bernard Deplit, conseiller économique à l'Elysée.

Augustin de Romanet, directeur général de la Caisse des dépôts, qui a un droit de veto sur la nomination, serait en train d'examiner ces candidatures que lui aurait proposées l'Elysée, d'après Les Echos.

Dans le détail des supposés candidats, Bruno Crémel a également été inspecteur des finances et a dirigé le cabinet de Laurent Fabius à Bercy. De son côté, Luc Rémont a aussi été conseiller de Francis Mer puis de Nicolas Sarkozy à Bercy, avant d'être nommé directeur adjoint du cabinet de Thierry Breton.

Augustin de Romanet prendra ainsi la place de président du conseil d'administration. Ce dernier devrait comprendre 'Alain Quinet, (…), Bruno Bezard, le patron de l'Agence des participations de l'Etat (APE) et Luc Rousseau, à la tête de la direction générale des entreprises à Bercy (…)' ainsi que 'trois personnalités 'qualifiées' (…) : le directeur général du fonds, une personnalité nommée par la CDC et Patricia Barbizet', rapporte Les Echos.

Concernant les actifs apportés au Fonds stratégique d'investissement, la Caisse des dépôts et consignations (CDC) devrait apporter les parts qu'elle détient dans Icade, Transdev ou la Compagnie des Alpes, pour 7 milliards d'euros au total, selon Les Echos. Mais le journal ajoute que la CDC ne devrait pas apporter ses parts de 19,4 % dans Dexia ni ses 40 % dans CNP Assurances.

De son côté, l'Etat devrait transférer ses participations dans 'Air France-KLM, Renault, les Chantiers de l'Atlantique, Thomson et ses 1 % dans CNP Assurances ainsi qu'une partie de ses titres France Télécom pour arriver aux 7 milliards d'euros annoncés', rapporte le quotidien économique.

C.L.

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