CNIM a accusé une perte nette (part du groupe) de 77,5 millions d’euros lors du premier semestre 2021, à comparer avec une perte nette de 32,3 millions d’euros lors du premier semestre 2020. De son côté, le résultat opérationnel courant ressort à -66,2 millions d’euros, contre -35,2 millions d’euros un an plus tôt. Quant au chiffre d’affaires, il s’établit à 267,6 millions d’euros, contre 278,6 millions d’euros lors du premier semestre 2020.

Concernant ses perspectives, CNIM indique que " le fort soutien de l'Etat, le renouvellement de l'engagement des créanciers et l'homologation du protocole par le Tribunal de Commerce de Paris, qui s'accompagnent de la réorientation stratégique de la division EPC constituent autant d'évolutions favorables préalables au redressement du groupe ".

Néanmoins, comme le montrent les résultats semestriels, il subsiste des incertitudes sur la capacité de la division EPC à exécuter les projets en cours conformément aux estimations, ajoute le groupe.

Pour réduire ces incertitudes, le groupe dit continuer à renforcer le contrôle des risques sur projets et compte aussi sur la mise en œuvre de solutions d'adossement, notamment pour sa division EPC.

Le groupe assiste par ailleurs l'État dans le processus d'obtention de l'autorisation de la Commission Européenne pour la mise à disposition du financement long terme de 125 millions d'euros et poursuit les autres actions relatives à la mise en vigueur effective du protocole, dont la prise de participation de Martin GmbH au capital de LAB pour 49%.