Francfort (awp/afp) - La Bourse de Francfort évoluait jeudi en légère hausse, le Dax gagnant 0,13%, le marché faisant l'impasse sur le contexte géopolitique toujours prégnant et limitant les risques à la veille de l'expiration de contrats d'options.

Vers 09H25 GMT, l'indice vedette avançait de 16,9 points, à 13'239,09 points. Le MDax des valeurs moyennes était de son côté en hausse de 0,07% à 28'212,91 points.

Le Dax "semble avoir complètement épuisé ses forces après une hausse de plus de 25% durant cette année boursière", estime Milan Cutkovic, analyste chez AxiTrader, qui voit le marché passer en mode "calme d'avant Noël".

Le vote mercredi aux Etats-Unis pour l'ouverture officielle d'une procédure de destitution contre le président Trump n'a lui "guère déclenché de réaction sur les marchés", observe l'analyste.

Les investisseurs devraient par ailleurs éviter de sortir du bois ce jeudi qui marque "la veille de l'expiration de nombreux contrats d'option", rappelle Andreas Lipkow, chez Comdirect.

Et pour l'instant, l'éventuel conflit commercial entre les États-Unis et l'UE au sujet du projet Nordstream 2 avec la Russie, comme le conflit commercial sino-américain, le Brexit et les interrogations sur la reprise économique dans l'UE "ont perdu de leur pouvoir effrayant et de leur impact", selon M. Lipkow.

- VONOVIA (+0,53% à 47,08 euros): le groupe immobilier a demandé l'acquisition obligatoire des parts minoritaires du concurrent suédois Hembla, dont il détient 94% du capital à l'issue d'une offre publique, tandis qu'Hembla a demandé à être retiré de la cotation à la Bourse Nasdaq de Stockholm.

- LUFTHANSA (-0,24% à 16,75 euros) : deux tribunaux allemands du travail ont rejeté mercredi soir en référé l'appel à la grève lancé ce jeudi dans les cuisines de la compagnie aérienne par le syndicat Verdi, qui va informer dans la journée sur la suite qu'il entend donner à son action. La grève visait la branche d'avitaillement LSG Sky Chefs, qui a été cédée au suisse Gategroup.

- WIRECARD (-0,66% à 105,55 euros) : le cours poursuit son parcours chaotique alors que plusieurs articles de presse jeudi jette une nouvelle lumière crûe sur les méthodes du prestataire de paiements électroniques.

afp/ol