(Actualisé avec précisions, contexte)

ATHENES, 16 janvier (Reuters) - Le Premier ministre Alexis Tsipras a été conforté mercredi soir à la tête du gouvernement grec en remportant de justesse le vote de confiance qu'il a sollicité dimanche, ce qui devrait ouvrir la voie au règlement du contentieux qu'entretiennent Athènes et Skopje sur le nom de l'ancienne république yougoslave.

C'est ce conflit, et le compromis trouvé entre les deux pays, qui a entraîné dimanche la démission du ministre de la Défense Panos Kammenos et la défection de certains membres de son parti, les Grecs indépendants, qui appartenaient jusqu'alors à la coalition gouvernementale conduite par Alexis Tsipras.

Panos Kammenos, qui avait accepté de former une coalition avec Tsipras en 2015, n'a jamais caché son hostilité à l'égard de l'accord conclu avec la Macédoine, considérant que ce nom constitue une revendication implicite sur un territoire grec.

Le ministre souhaitait que le terme de "Macédoine" disparaisse complètement. Cette dernière a accepté un changement de nom et de s'appeler "République de Macédoine du Nord" afin de lever l'opposition de la Grèce à son adhésion à l'Union européenne et à l'Otan.

Alexis Tsipras a obtenu mercredi le soutien de 151 députés sur les 300 que compte le Parlement grec. (Renee Maltezou et Michele Kambas, Nicolas Delame pour le service français)