La croissance économique s'est contre toute attente réduite de moitié au premier trimestre, à 0,3%, et les économistes sont partagés pour ce qui est de savoir si ce ralentissement est ponctuel ou tendanciel.

"Il est probable que l'économie a été plus dynamique au printemps qu'au début de l'année", observe la Bundesbank. "Même s'il est peu probable qu'on retrouve les taux de croissance élevés de l'an passé, l'industrie est une fois de plus le principal moteur de l'économie."

Cette amélioration de la dynamique de croissance s'explique aussi par la disparition d'un élément ponctuel, à savoir une épidémie de grippe exceptionnellement perturbatrice, dit encore la banque centrale.

La consommation des ménages reste un solide soutien à la croissance, tandis que la consommation publique, qui s'était tassée en début d'année, se reprend.

"En dernier lieu, mais non le moindre, l'activité d'un secteur du bâtiment en plein essor s'est sans doute accrue de manière sensible, en dépit des tensions sur les capacités".

(Balasz Koranyi; Wilfrid Exbrayat pour le service français)